Les rues et les places de La Jara écrivent des épisodes dans l’Histoire. Et autour, le paysage : la plaine, le rive, des montagnes serpentées de chemins qui découvrent, à chaque virage, une nouvelle lumière, une photographie ou un « lavajo », une zone humide peuplée d’oiseaux de toutes couleurs, origines et destins. Toujours dans l’horizon, nous voyons la silhouette de son imposante Basilique, une référence pour les voyageurs qui traversent ces terres, et les connaisseurs de l’expression architectonique de l’Art.
Les lieux thérésiens
Thérèse, la sainte carmélite et bonne marcheuse, arriva un froid 20 février pour instituer sa Règle à des bienheureux et projeter son Couvent autour de L’Ermite de Saint Ana. Beaucoup de choses arrivèrent à Thérèse à La Jara pendant les jours qu’elle y resta, elle se cassa un bras près du puit qui préside le verger.Elle laissa sur ses pas à sa collègue, la Vénérable Ana de San Agustín, dont le corps repose aux pieds de l’église à côté du chœur.
La sainte, inquiète et entreprenante, non laisse seulement ses traces dans l’œuvre de ses filles, mais encore elle emmena les frères du Socorro, pour qu’ils construisaient le Couvent du Carmen autour de la dévotion de la Patronne locale (une pièce du XIV siècle apportée de Rome), aujourd’hui il ne reste que l’immense église.