Soria

Bienvenue à Soria. Soria Romaine, de la Renaissance et Baroque. La Soria successorale et barbacane, la terre écrite avec le stylo à plume de Bécquer, Machado, Gerardo Diego, Gaya Nuño ou Unamuno, des auteurs d’une cartographie littéraire qui parcourt en corps et en lettre une route multipliée. Une Ville Contemplative faite à la mesure de l’homme. Son pouls est tranquille, ses poumons sont grands, propres, bien remplis d’oxygène. Sa tête bouillit de vie culturelle et par son artère principale coule un fleuve encore jeune, mais calme dans les environs de la ville, dont l’esprit se partage entre les verses d’un triumvirat de poètes et les murs des monastères anciens et des couvents actuels. Soria est… pure vie.

Le séjour de Sainte Thérèse à Soria fut court de temps mais très durable du point de vue spirituel, et depuis 1581 à nos jours la vie se consolide avec la fondation du Monastère des Carmélites Déchaussées dans la ville.

Le Monastère Carmélite de Soria, fut fondé grâce à l’actuation directe de Sainte Thérèse qui viendra à la Ville en 1581, comme réponse à l’appel de l’évêque Don Alfonso Velázquez, son confesseur quand il devint Chanoine de la Cathédral de Tolède en 1576.

La proprement dite Thérèse de Jésus documenta sa présence à Soria dans le « Livre des Fondations chapitre 30 » y c’est pour cette raison que nous savons qu’elle partit de Palencia le 29 mai et arriva à Soria le 2 juin 1581.

À cette époque-là Soria était une ville fortifiée avec de multiples églises et quelques ermites, des couvents et des monastères qui démontraient la profonde religiosité de la Ville.

Le couvent fut inauguré formellement le 14 juin 1581, et à partir de ce moment-là les religieuses y continuent avec des exceptions après l’arrivée des français en 1808, grâce parmi d’autres, à l’attraction que la fondation attire toujours les femmes d’une certaine catégorie sociale et avec des inquiétudes religieuses.

Sainte Thérèse partit le 16 août 1581 en laissant une empreinte ineffaçable sur la ville.