Granada

1582

C’est une ville millénaire et un creuset de cultures ; le berceau de la poésie et du flamenco, terre de connaissances et un référent culturel de l’Europe ; une enclave d’une beauté singulière et un imposant héritage patrimonial, historique et humain.

Flanquée par le blanc de la Montagne, la verdure de la Vega, le bleu cristallin de la côte tropicale ou les sentiers naturels de l’Alpujarra, Grenade a un charisme singulier. Le paysage impressionnant qui l’entoure, se joint au singulier attractif de la capitale et ses quartiers, des endroits d’un charme spécial : le Realejo, l’Albaicín, le centre historique ou le Sacromonte.

La grandeur de ce qui était un royaume nasride laissa des empreintes ineffaçables dans un paysage urbain couronné par les lieux les plus remarquables nommés patrimoine mondiale de l’humanité ; l’Alhambra, Les jardins du Generalife et l’Albaicín.

Grenade est le passée islamique, l’art mudéjar, la route de Boabdil et la renaissance de beaucoup d’églises et de couvents touchés par le casque historique. Notre ville est aussi le style gothique élisabéthain de la Chapelle Royale et le Baroque de la Cartuja, un ensemble impressionnant de cours, des maisons et des citernes par où l’eau qui écoule par la ville sonne.

L’esprit d’un des poètes le plus universels y est présent. Grenade est Lorca, Falla et Ganivet ; c’est un passé historique, patrimoine humain, art et musique dans chaque coin, terre du talent, lieu de festivals, université millénaire, tradition et modernité au même temps.

Et bien sûr Grenade c’est Sainte Thérèse, l’ordre du Carmel, c’est Saint Jean de la Croix et les endroits de la fondation qui jalonnent des lieux emblématiques de la ville, d’une valeur singulière.

 

Les lieux thérésiens

Le monastère de Saint Joseph de Grenade fut la seizième et l’avant- dernière des fondations de Sainte Thérèse.

Saint Jean de la Croix qui était destiné comme supérieur du couvent de carmélites déchaussés de Les Martyres, fut chercher la Sainte à Àvila pour venir à Grenade à implanter le Carmel. Mais Thérèse était déjà malade et préparait la fondation de Burgos, qui serait la dernière qu’elle faisait de sa main. Comme elle ne pouvait pas y venir personnellement, désigne fondatrice à la prieure Ana de Jésus (Lobera), dite « la capitaine des prieures », et à qui un temps plus tard Saint Jean de la Croix dédierait son livre « Cantique spirituel ». Elle choisit aussi les autres sœurs qui initieraient la vie du Carmel déchaussé féminin à Grenade. Les fondatrices arrivèrent à Grenade le 20 janvier 1582, et initient la vie de monastère qui continue aujourd’hui.

Le bâtiment actuel, situé à l’entrée de l’historique et typique quartier du Realejo, au but de la significative rue Saint Matías, fur acquis en 1584, et les nonnes y déménagèrent le 8 novembre, et elles continuent à y habiter et le soutiennent avec effort et intérêt.

Son premier propriétaire fut Monsieur Gonzalo Fernández d’Aguilar et de Cordoba, plus connu comme Le Grand Capitaine. La maison était un ancien palais arabe, et, lui, la gagna comme butin de guerre. Dans cette maison il vit ses derniers ans et il y mourut, une plaque commémorative placé sur la façade de l’immeuble le rappelle.

Pendant la période d’adaptations et de renforcements nécessaires au bâtiment, les nonnes n’habitent que la partie la plus haute de la maison, des petites et pauvres pièces usagées comme greniers. À cette époque-là les religieuses furent assistées spirituellement et aidées matériellement pour Saint Jean de la Croix, le prieur de Los Mártires. Il y descend tous les jours à célébrer la Messe qui, comme il n’y avait pas d’église, se célébrait dans une petite chambre dans les greniers. Pendant les 431 ans que la communauté y vit ce lieu se conserve comme un ermite qui abrite soigneusement le souvenir de la présence de Saint Jean de la Croix.

 

Office Municipal de Tourisme

Place du Carmen s/n

Horaire
Du lundi à samedi de 10h à 19h.
Dimanche et les jours fériés (nationaux) de 10h à 14h.

informacion@granadatur.com

www.granadatur.com

Galerie